On constate que la taille de l'être humain a grandement évolué entre l'australopithèque d’il y a 2 millions d'années et l'homo-sapiens d'il y a 20 000 ans (qui est le même que l'actuel).
Pour répondre à notre problème, on pourrait se poser la question de savoir si sa taille va évoluer de la même manière (en importance) que celle de l'australopithèque qui a évolué jusqu'à notre espèce. Il semblerait que non, phénomène expliqué par le brassage génétique :
Auparavant, les groupes humains étant isolés, il y avait absence de brassage génétique et en conséquence pas de création de nouvelles espèces. Par la suite, la population humaine à la recherche de terres cultivables effectua des mouvements migratoires; ces migrations ont permis de rétablir les contacts entre les populations humaines, et de ce fait de rétablir le brassage génétique indispensable à toute évolution importante.
Depuis cette période, l’humanité à peu évolué. La population mondiale et les échanges humains sont maintenant trop importants pour que des mutations aient la chance de s'exprimer. Il est à la rigueur possible que la dérive génétique ait lieu, mais celle ci va être extrêmement lente, et ne devrait pratiquement rien changer par rapport à ce que nous sommes aujourd'hui. De plus, l'espèce humaine n'a plus à s'adapter à son environnement, mais au contraire adapte son environnement à elle.
L’augmentation de la taille est à présent due à un meilleur apport de nourriture et une meilleure hygiène de vie. Si la taille moyenne de la population augmente, ce n'est pas parce qu'il y a une augmentation de gens de plus en plus grands, mais parce qu'il y a moins de gens de petite taille. Une bonne hygiène permet à l'organisme d'exploiter au maximum son potentiel génétique en termes de croissance. Dans l'idéal, on ne va pas être de plus en plus grand et vivre de plus en plus vieux, mais simplement atteindre de plus en plus facilement la taille maximale et l'âge maximale que nous permettent nos gênes.